LA « VRAIE » GAUCHE ET LE CHOMAGE : ILLUSIONS ET MYSTIFICATIONS

Quelles que soient ses différentes fractions (« frondeurs » du PS, P.C., mélanchonistes, etc.), la « vraie » gauche assure pouvoir relancer la croissance (mais laquelle, sinon celle du capital ?) et l’emploi (mais lequel, sinon le travail aliéné propre au capitalisme ?) en menant une politique « anti austérité ». Elle le ferait en augmentant la consommation, laquelle augmenterait ensuite mécaniquement la production, au moyen d’une augmentation des dépenses à la fois publiques (grands travaux, amélioration des services publics, développement d’un capitalisme « vert », etc.) et privées (hausse des salaires et prestations sociales).

Voilà une proposition susceptible évidemment de recueillir l’approbation de nombre d’électeurs populaires puisqu’elle promet d’élever à la fois leur niveau de vie et l’emploi. Et de la recueillir d’autant plus facilement qu’elle semble frappée au coin du bon sens puisque c’est, tout aussi évidemment, une vulgaire banalité de dire qu’offre et demande, production et consommation sont liées, qu’il n’y a pas variation de l’une dans un sens sans variation de l’autre dans le même sens (même s’il y a un temps d’adaptation entre les deux).

Mais ce gros bon sens cache une réalité plus complexe et bien différente. Nous allons le montrer en rappelant pourquoi production et consommation bloquent aujourd’hui, toutes deux ensembles et pour une même raison. C’est à dire que nous rappellerons pourquoi non seulement il n’y a plus, ou fort peu, de croissance, mais surtout qu’il ne peut plus y en avoir. C’est que pour discuter de la solution, il faut bien d’abord discuter de la cause. C’est donc bien la cause de la crise contemporaine qu’il faut rechercher. Laquelle apparait d’ailleurs de prime abord tout autant comme sous-consommation de biens courants que comme surproduction de moyens de production, de capital, puisque ce sont deux phénomènes nécessairement conjoints. Mais c’est une cause qu’il faut elle-même expliquer en profondeur, et dans sa spécificité historique concrète, pour pouvoir comprendre comment, ou pas, « en sortir ».

Remarquons, pour commencer par ce bout, que ce remède de gros bon sens devrait recueillir une approbation quasi-unanime. Car enfin si, en augmentant de ces façons la consommation – ce qui, selon cette gauche, ne dépendrait que de la seule bonne volonté politique, de l’Etat – le capital pouvait reprendre sa croissance, qui plus est dans le cadre d’une paix sociale assurée grâce à l’amélioration de l’emploi et du niveau de vie des masses, on ne comprend pas pourquoi toute la bourgeoisie, qui profiterait ainsi au premier chef de sortir du marasme dans lequel est plongé aujourd’hui le capital et qui l’inquiète considérablement tant l’avenir de cette société lui parait sombre, n’adhérerait pas à cette volonté ! Pourquoi donc ne soutiendrait-elle pas ce projet, pourquoi, notamment, ne participerait-elle pas elle-même directement à cette relance de la consommation en achetant en masse des moyens de production et du travail, ce qui est la condition même de son enrichissement et de l’accumulation des richesses entre ses mains (thésauriser ne reproduit pas le capital) ?

Pourquoi ? A cela nos idéologues de gauche ont une réponse : parce qu’une poignée de capitalistes ont « voulu », poussés par une soif d’enrichissement aussi aveugle que sans borne, mener une politique d’austérité, une politique de réduction des salaires et des prestations sociales (via notamment la mondialisation, qui aurait aussi été « voulue »), et que pour cela ils se sont aussi attelés à démanteler le droit du travail et les défenses syndicales. Ils ont ainsi modifié le partage salaires/profits à leur avantage, accroissant du même coup la misère, le sous-emploi, le chômage des masses. Ce qui, cercle vicieux, a induit une sous-consommation qui bloque la croissance du capital. Bref, en plus de vouloir nuire au peuple, ces capitalistes « libéraux » se nuiraient à eux-mêmes en menant une politique suicidaire puisqu’elle assèche la source de leurs revenus : le travail ouvrier, l’exploitation du plus possible de travail ouvrier.

Certes, il y a dans cette réponse une vérité : l’Etat a pris de telles décisions. Mais selon quelle volonté ? Seulement celle qui lui est dictée par les exigences du capital, seulement selon la façon dont les gouvernants du moment pensent qu’elle est celle qui y répond le mieux (et c’est sur ce point seulement que divergent les différents partis politiques prétendant gouverner). Exigences qui se résument fondamentalement à ceci : valorisation du capital (ce qu’ils appellent « la croissance », sans plus de précision bien sûr !). Ce mouvement historique d’accroissement permanent des profits et d’accumulation du capital sur lui-même, à partir de lui-même, est en effet l’existence même du capital, lui est inhérent et détermine donc celle de la société fondée sur les rapports d’appropriation capitalistes. La volonté politique que met en œuvre l’Etat n’est que le reflet, plus ou moins exact, plus ou moins lucide [1], de la « volonté » aveugle, anonyme, du capital. Marx l’appelait pour cela « automate », dont les dirigeants privés ou étatiques n’étaient, selon lui et à juste titre, que les « fonctionnaires », qu’une « personnification » (et c’est en tant que tels qu’ils s’engraissent en même temps que le capital grossit) étant dirigés bien plus qu’ils ne dirigent.

Ainsi la « vraie » gauche n’a que la volonté de sortir le capitalisme de la crise en « l’humanisant ». Non seulement elle propose de sauver ce régime pourri du désastre de sa crise, mais leur recette ne peut, pas plus que celle de la droite, parvenir à autre chose qu’à prolonger son agonie pour le plus grand malheur de l’humanité.

Que dit cette gauche en effet ? Non seulement que la sous-consommation est la cause de la crise [2], mais qu’elle est simplement le résultat d’un « choix politique », et même d’un « coup d’Etat » [3], et que donc un autre choix politique, dans le cadre du capitalisme, pourrait relancer la consommation et permettre de sortir de la crise. Ce choix aurait été d’enrichir outrancièrement une petite poignée de riches en organisant l’appauvrissement de la masse. L’accroissement de l’écart entre les 1 ou 2% les plus riches et les 70 ou 80% les plus pauvres est effectivement devenu ahurissant. Et c’est fort bien de le faire savoir. Mais les idéologues de cette gauche qui tonitruent à ce sujet se trompent sur son origine en n’y voyant qu’un choix politique, à l’opposé d’un autre qui permettrait de relancer la croissance du capital et celle du niveau de vie des masses, comme ce fût un moment le cas pendant les « 30 glorieuses ». En l’expliquant nous allons pouvoir confirmer du même coup que la sous-consommation n’est pas à la racine de la crise.

En effet l’augmentation de cet écart est fondamentalement l’effet d’un mouvement historique propre au capital. II a pu, certes, être plus ou moins accentué suivant les époques, l’intensité des luttes de classe et les décisions politiques qui leur ont correspondues, mais il ne peut être supprimé sans supprimer le Mode de Production Capitaliste (MPC) lui-même, sans abolir les rapports d’appropriation qui le fonde [4]. Car bien évidemment la répartition des richesses dépend avant tout de la propriété des moyens de les produire [5]. Or le mouvement historique du capital c’est la concentration des capitaux au fur et à mesure que se développent les forces productives sous la forme de complexes de machines de plus en plus performantes et coûteuses. La petite et moyenne propriété capitaliste est laminée tandis que le grand capital financier grossit de plus en plus, comme la boule de neige roulant sur la pente, et que s’accentue sa concentration en peu de mains. C’est une loi objective du MPC : plus est gros un capital, plus il accapare de plus-value, et plus il peut réinvestir, perfectionner et accroître ses moyens de production, éliminer ses rivaux. « Plus le capitaliste a accumulé, et plus il peut accumuler » [6].

Toutefois arrive nécessairement un moment – et c’est précisément celui qui caractérise l’époque actuelle – où la machinerie prend une telle importance qu’elle supplante le travail ouvrier jusqu’à diminuer sa quantité non plus seulement relativement à elle, mais absolument. L’ouvrier est alors massivement évincé de la production, et aussi les employés dans les services tels que les banques, commerces, etc. Ce phénomène a d’ailleurs été très lucidement analysé et prévu par Marx dès le milieu du 19ème siècle, comme, entre autres, dans ce passage : « Avec le progrès de la productivité du travail social, accompagné qu’il est d’un accroissement du capital constant [7], une partie relativement toujours plus grande du produit annuel du travail échoira aussi au capital en tant que tel, et par là même la propriété du capital augmentera constamment et la proportion de la part de valeur créée par l’ouvrier individuel, et même la classe ouvrière, diminuera de plus en plus par rapport au produit de leur travail passé, qui leur fait face en tant que capital. » [8]

Bref, la sous-consommation n’est ni le fruit d’une volonté politique (même si les capitalistes et leurs Etats sont des moyens nécessaires pour mettre en œuvre la « volonté » automate, abstraite, du capital), ni la cause profonde de la crise. Celle-ci est dans ce mouvement historique des gains de productivité, dont la sous-consommation est une conséquence, qui aggrave la crise en retour. Le fond de l’affaire, c’est la baisse drastique de la quantité de travail productif de plus-value que le capital peut employer, et cela est le produit des contradictions inhérentes à son propre développement, non un choix politique.

L’écart de revenus et leur accumulation en peu de mains est évidemment historiquement au plus haut quand l’accumulation, la puissance et la concentration des moyens de production sont également historiquement au plus haut. Ce pic historique est le constat qui s’impose aujourd’hui. Mais derrière ce constat, il y a celui que le capitalisme a atteint un point de mécanisation de la production tel que la développer davantage lui devient difficile puisque la source de la plus-value et des profits, le travail productif, n’est alors plus employé qu’en très faible quantité relativement à la machinerie (et une machine ne crée pas de valeur, elle ne fait que restituer aux produits qu’elle contribue à produire la quantité de travail humain qui a été nécessaire pour la fabriquer). Dans cette situation en effet investir pour perfectionner une machinerie déjà très puissante coûte beaucoup pour une économie de main d’œuvre faible puisque sa quantité est déjà très faible. Le rendement d’un tel investissement devient trop insuffisant pour qu’il soit justifié aux yeux du capitaliste. Du coup les gains de productivité s’effondrent, et avec eux les gains de plus-value, et aussi les gains salariaux [9], donc la consommation. C’est alors évidemment la stagnation, voire le déclin de la valorisation du capital, de la fameuse « croissance ».

Je ne peux ici argumenter davantage sur cette racine de la crise que j’ai appelée dans différents ouvrages « l’évanescence de la valeur » (cette diminution formidable de la quantité de travail productif). Mais il est intéressant d’observer que, même en ignorant cette racine, nombre d’économistes officiels en reconnaissent les fruits dans une quasi-stagnation des gains de productivité et des investissements. « Il y a un ralentissement structurel de la productivité retombée à son niveau, très bas, des années 80 ». « Pas d’investissement car pas de productivité, mais sans investissement, difficile de l’améliorer » [10].

La « vraie » gauche dira que pourtant le capital et les riches ne se portent pas si mal puisque des dividendes importants continuent d’être versés aux actionnaires. Ils oublient que cela est seulement qu’une part plus importante de la plus-value encore produite leur est distribuée et non parce que celle-ci augmente. Cela grâce à la baisse de la part qui va aux impôts et charges. Grâce aussi à la baisse de celle qui est réinvestie en moyens de production. Grâce encore au fait que les entreprises, toujours au lieu d’investir, rachètent en masse leurs propres actions, ce qui, diminuant leur nombre, augmente mécaniquement le bénéfice par action restante et soutient par là leur cours boursier. « Les rachats d’actions sont au cœur de la performance boursière des entreprises […] (Ils) expliquent la moitié du bénéfice par action aux Etats Unis depuis 2007. » [11] De sorte que la baisse de la production de plus-value est momentanément masquée par ces façons de maintenir le taux de profit apparent. Cela au détriment de l’investissement privé et public. Le fond de l’affaire est donc bien dans cette baisse, car le mouvement « normal » du capital, en dehors duquel il crève, c’est sa reproduction sans cesse élargie, son accumulation permanente, ce que même la fourniture de milliers de milliards d’argent gratuit par les banques centrales n’a pas réussi à stimuler. Cette baisse de l’investissement (lequel est aussi consommation) n’est pas le résultat d’un libre choix politique. Ce qui l’est, c’est seulement celui de la masquer par des façons telles que celles qui viennent d’être évoquées (et que critiquent vertement les économistes « orthodoxes »). Car celles-ci, affirment-ils avec raison, ne font que maintenir une valorisation artificiellement gonflée du capital, donc une valeur grandement fictive de ce capital. On touche là à une caractéristique particulièrement significative du capitalisme contemporain, qui ne pourra pas être développée ici : la croissance exponentielle d’une masse de capital fictif vouée à s’évaporer lors de krachs gigantesques.

Se trompant complétement de diagnostic, la « vraie » gauche (comme la « fausse » gauche libérale, la droite, etc.) se trompe évidemment de solution. D’ailleurs en en restant aux arguments les plus évidents parce qu’aussi les plus superficiels, l’ineptie de ses propositions saute aux yeux. Comment, par exemple, prétendre augmenter le déficit budgétaire, et donc accroître la dette publique, afin d’augmenter les dépenses de l’Etat (ses consommations) alors que cette dette atteint déjà des niveaux stratosphériques ? Cela amènerait très rapidement la faillite de ces Etats (du moins ceux qui n’y sont pas déjà), la ruine des monnaies, du crédit, des échanges, donc une sous-consommation pour le coup colossale, une situation de misère aussi profonde que massive. Ou encore comment prétendre augmenter impôts, charges et salaires, donc les coûts de production, sans que les prix n’augmentent, ce qui est contradictoire avec une hausse de la consommation. Et ce qui, surtout, nécessiterait un fort accroissement du protectionnisme afin de freiner les importations qui seraient alors stimulées [12] ? Or cela susciterait en rétorsion des mesures protectionnistes de la part des autres pays, amplifiant sérieusement la contraction de l’économie mondiale, le prétendu remède aggravant le mal. Mais, plus grave encore, cela s’accompagnerait nécessairement d’une exacerbation des nationalismes. Protectionnisme et nationalisme sont le danger le plus terrible et l’erreur la plus fatale qui guettent les peuples en période de crise.

Il reste, pour conclure, à dire ce que révèle, quant à la caractérisation de la « vraie » gauche, cette thèse que la sous-consommation serait non seulement la cause de la crise, mais un choix politique librement délibéré auquel pourrait être opposé un choix contraire qui rétablirait la croissance du capital et le plein emploi, en même temps qu’il élèverait le niveau de vie des masses populaires. Elle révèle que cette gauche « frondeuse », « insoumise », « debout » (du moins la nuit), « rebelle », si elle sait s’affubler ainsi de qualificatifs élogieux et promettre « l’anti austérité », n’est en réalité que l’aile gauche de la bourgeoisie, une gauche qui, comme elle l’a toujours fait dans l’histoire, prétend concilier les intérêts du capital et ceux des salariés en promouvant un capitalisme « social », « humanisé » [13]. Par cette posture elle se pose ainsi comme « ami du peuple » [14], ce qui n’est qu’une imposture. Par contre cette gauche ne pourra pas être accusée de non-assistance à capitalisme en danger ! C’est là tout son mérite. Il flatte particulièrement l’éternelle niaiserie petite-bourgeoise, de ceux qui, en colère contre les « excès » du gros capital, mais se situant par leur position de classe « au milieu », sont pénétrés d’une idéologie du « juste milieu » qui prétend concilier les intérêts du capital (sa reproduction, sa croissance) avec ceux des salariés. Marx leur avait déjà répondu :

« Quand on dit : les intérêts du capital et les intérêts des salariés sont les mêmes, cela signifie seulement que le capital et le travail salarié sont deux aspects d’un seul et même rapport […]. Tant que l’ouvrier est salarié, son sort dépend du capital. Telle est la communauté d’intérêts tant vantée de l’ouvrier et du capitaliste. » [15]

 

[1] Ainsi les divergences politiques des différents partis bourgeois, de la gauche de la gauche à la droite de la droite, ne portent que sur la meilleure façon de reproduire le capital. On le voit bien puisque tous justifient leurs propositions par l’argument qu’elles seraient les meilleures pour la bonne santé des « entreprises » (sous-entendu des patrons) pour « la croissance » (sous-entendu : de l’accumulation du capital). Simplement ils n’accordent pas tout à fait la même importance aux différents facteurs, aux différentes conditions de cette reproduction.
[2] Ce dont Marx se moquait en disant : « c’est pure tautologie que de dire : les crises proviennent de ce que la consommation solvable ou les consommateurs capables de payer font défaut. » et qu’alors elles se résoudraient facilement « dès que s’accroîtraient les salaires » (Le Capital, E.S., II, 2, 63).
[3] Voire même qu’elle « n’est pas une crise, mais une arnaque » (P. Larrouturou, Le Monde.fr, 25.10.11).
[4] Rapports qui se présentent comme propriété juridique et financière, mais aussi comme division sociale « puissances intellectuelles/exécutants ».
[5] « La structure de la distribution est entièrement déterminée par la structure de la production » K. Marx, Contribution à la Critique de l’Economie Politique, E.S., p.160.
[6] K. Marx, Le Capital, ES, I, 3, p.24.
[7] Capital constant = la machinerie (capital fixe) + ses approvisionnements.
[8] K. Marx, Théories sur la plus-value, E.S., II, p. 494.
[9] Les gains de productivité peuvent seuls permettre d’augmenter à la fois la plus-value et les salaires, selon une modalité dite par Marx « extraction de la plus-value sous sa forme relative ».
[10] Les Echos, 23.11.16.
[11] Ibidem.
[12] Non seulement par cette hausse des prix intérieurs, mais aussi parce que toute augmentation de la production entraîne celle des importations du fait que bien des composants nécessaires doivent venir de l’extérieur (production intérieure et importations ne sont que peu substituables). « En France une hausse de 1 euro de la demande intérieure conduit à une hausse de 80 centimes des importations. » (P. Artus, Les Echos, 27/12/16).
[13] Observons d’ailleurs que l’Etat, chargé de reproduire le MPC et garantir ainsi l’intérêt général des capitalistes, pourrait très bien leur faire accepter une réduction des écarts de richesse si cela devenait une condition pour étouffer la montée d’un mouvement révolutionnaire.
[14] En référence à ceux que fustigeait Lénine en 1894 dans son article « Ce que sont les Amis du Peuple […]. »
[15] K. Marx, Travail salarié et capital (1847). O. Choisies, éd. Moscou, T. I, p.170.

 

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1 commentaire

  1. Françoise Carrasquedo

    une analyse qui permet de bien comprendre en quoi ces « vraies gauches » ne cherchent en réalité qu’à aménager le capitalisme en crise.

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