Liens


Ci-dessous des sites à recommander qui nous semblent participer de la même démarche que celle de démystification.fr bien que nous ne partageons pas forcément la totalité des analyses qui y sont présentées.

Egalement d’autres sites où il est possible de trouver des informations utiles sur les méfaits du capitalisme et les luttes de classe, mais qui sont inconséquents dans l’analyse de leurs causes, voire cherchent seulement à réformer le système.

Ces listes sont évidemment non exhaustives et susceptibles d’évoluer.

 

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24 Commentaires

  1. Bonjour, je suis en phase de découverte du marxisme, je suis débutant en qq sorte. Je voulais vous remercier, car j’ai lu 2 de vos ouvrages : « VERS UN NOUVEAU MOUVEMENT COMMUNISTE » et « Démanteler le capital ou être broyés » . BRAVO pour la clarté et l’accessibilité de vos texte ! Vous avez réussi à me faire saisir beaucoup des concepts Marxien ! Je vous en remercie ! Je suis venu à Marx par le biais des thèses de Bernard Friot et du Réseau Salariat. Je voulais savoir si vous connaissiez et éventuellement si vous aviez des remarques concernant la cotisation sociale et la création de caisses d’investissements, basées sur le modèle du régime général, pour aller vers la copropriété d’usage des moyens de production ? La création d’un statut politique du producteur etc …
    Je vous remercie encore
    Amicalement

    • Merci pour vos commentaires, c’est toujours satisfaisant de savoir que le travail fait sert à quelque chose! Concernant B. Friot, il fait partie des gens qui inventent des tas de solutions pour rendre équitable et « humain » le capitalisme par des mesures (genre création d’une caisse d’investissement comme vous le signalez) que prendrait un État gouverné par des gens (très) de gauche comme lui. Il va de soi, pour un marxiste du moins, que ce ne sont là que supercheries réformistes, qui doivent être dénoncées (comme par exemple dans Etatisme ou Libéralisme, c’est toujours le Capitalisme, ou encore dans le dernier ouvrage Le Capital Automate). »Aller vers la copropriété d’usage des moyens de production » nécessite pour le moins une révolution politique pour prendre le pouvoir d’Etat et, à partir de là, un processus d’abolition des classes, donc notamment de la contradiction intellectuel/exécutant et de la domination du travail contraint et aliéné sur la vie des travailleurs, conditions essentielles pour qu’il y ait « copropriété » (il vaudrait mieux dire « communauté » pour marquer la rupture avec toute notion renvoyant à des formes bourgeoises de propriété). Tout cela n’a strictement rien à voir avec les soi-disant solutions de Friot!!! Vous pouvez trouver une première ébauche du processus de transition au communisme dans l’ouvrage K. Marx et la Transition au Communisme, ou encore dans Nécessité et Possibilité du Communisme, mais c’est le mouvement révolutionnaire lui-même qui seul pourra lui donner chair, pas l’invention d’un programme détaillé de société par des réformistes ou par des utopistes en chambre.

  2. Bonjour,

    Restant dans l’attente de votre réponse, et suite à des discussions avec quelques camarades au sujet de vos textes, j’y ai finalement trouvé ce passage, qui me parait assez bien résumer le fond de votre pensée sur ces questions:

    http://www.demystification.fr/blog/des-bases-du-reformisme-chez-les-proletaires/

    « Le malheur est que touts les partis communistes et socialistes ont été organisés sur la base de cette division du travail.D’où une une direction ou avant-garde qui « éclaire » par sa « science » le prolétariat.

    Il se produit alors deux situations historiques dû à cette contradiction au sein même du prolétariat(séparation des sciences sociales de la production)

    Cas n°1: La direction politique achetée par la bourgeoisie(réformisme)

    Cas n°2: Le parti prend le pouvoir, la direction se transforme en classe exploiteuse(léninisme) .Cela est dû au fait que, par la division du travail, les moyens de production tombent entre les mains de la direction du Parti.

    C’est pourquoi, le prolétariat ne peut jamais vaincre le réformisme et le léninisme tant qu’elle n’ a pas une conscience scientifique de ses intérêts et cela ne peut se faire que sous deux conditions essentielles:

    1° Les sciences sociales doivent être populaires donc suppression de la division du travail au niveau individuel entre les sciences économiques et historiques et le travail matériel.

    2° L’organisation du parti communiste(jusque là, une copie de l’organisation capitaliste des entreprises) doit supprimer la division du travail entre les militants, et par là les hiérarchies.

    Parce que la bourgeoisie exploite toujours la possibilité des hiérarchies pour contrôler les leaders(réformisme).

    Avec ces conditions, le prolétariat qui prendra le pouvoir supprimera à jamais la subordination de l’individu à la division du travail, c’est à dire l’abolition définitive de la propriété privée. »

    Même si votre approche critique présente un intérêt, ce problème de la division du travail, qui est bien réel, néanmoins, devient l’alpha et l’oméga de votre « marxisme » et manifestement vous en faites même une fixette au point d’y voir la source de la propriété privée…! Une vision unilatérale et monomaniaque de ce problème, effectivement omniprésente dans vos textes, et qui, in fine, confine donc à l’absurde en pratique…

     » 2° L’organisation du parti communiste (jusque là, une copie de l’organisation capitaliste des entreprises) doit supprimer la division du travail entre les militants, et par là les hiérarchies.  »

    Simplement deux observations:

    _1_Selon vous, centralisme démocratique = capitalisme …!?

    Cela suppose donc aussi bien :
    capitalisme = centralisme démocratique,
    ce qui, manifestement, n’est pas vérifié…!

    _2_  » division du travail entre les militants  » :
    Si elle n’avait pas existé dans la Résistance Antifasciste, vous ne seriez pas là à exposer vos « théories »… Et même si ce problème a été insuffisamment traité en URSS, les conséquences de vos « théories » auraient été les mêmes, et à plus forte raison: la victoire du nazisme.

    En ce qui concerne la Résistance, sa liquidation finale par les thoréziens ne provient pas essentiellement du style d’organisation, mais de l’orientation politique révisionniste déjà ancienne du PCF.

    Luniterre

    • admin

      Bonjour,

      Concernant la question initiale sur la persistance de la valeur en URSS, nous pensons que les deux livres:

      – A propos des révolutions du XXe siècle ou le détour irlandais
      – Karl Marx et la transition au communisme

      que vous trouverez sous différents formats dans la rubrique « Les livres de Tom Thomas » fournissent certains éléments de réponse. La monumentale étude de Charles Bettelheim (Les luttes de classes en URSS, 4 tomes chez Maspero) nous parait aussi être pertinente sur cette question.

      Par ailleurs, concernant le crédit à apporter aux écrits de Staline qui à la différence de Lénine n’a certainement pas lu Marx (mis à part le manifeste peut-être), les livres de Pierre Broué et de Jean-Jacques Marie permettent de se faire une idée du personnage (un médiocre disait Trotsky) et de la bureaucratie qui l’entourait.

  3. Bonjour,

    Ayant trouvé votre site en lien avec « palim psao », je vous pose la même question a propos de la loi de la valeur en URSS:
    Suite à la manif du 24 à Lyon, je viens d’avoir une ébauche de discussion avec l’un des partisans de ce courant de pensée, qui semble se réclamer du marxisme.
    Personnellement, je suis passionné par l’histoire du mouvement ouvrier, et de l’histoire de l’URSS, qui en représente une partie essentielle, notamment par la première expérience durable du socialisme. Un document historique essentiel à ce sujet est le dernier livre de Staline: LES PROBLÈMES ÉCONOMIQUES DU SOCIALISME EN URSS. Dans cet ouvrage il aborde notamment la question de la loi de la valeur, qui semble tant préoccuper « palim psao ». Qu’en pensez vous? Avec le moteur de recherche je ne trouve pas d’étude critique de votre part sur cet ouvrage. Pouvez vous m’en indiquer une? Il me semble que le bilan critique marxiste du socialisme en URSS reste à faire. Jusqu’à présent je ne trouve rien de sérieux là dessus. Seulement des élucubrations produites par l’idéalisme petit bourgeois.

    Sur le thème « Histoire et actualité », et pour échanger sur l’histoire de l’URSS:
    TRIBUNE MARXISTE-LÉNINISTE

    https://tribunemlreypa.wordpress.com/

    Luniterre

    • Bonjour,

      Nous ne pensons pas que l’URSS ait été une expérience durable du socialisme, mais au mieux une expérience très courte et non aboutie. Le livre de Staline est une lamentable tentative pour tenter de corriger son appréciation antérieure (par exemple dans son projet de Constitution de 1936) selon laquelle les classes n’existaient plus en URSS (donc que le communisme y était réalisé), en essayant d’expliquer pourquoi, au contraire, y subsistaient la valeur d’échange et toutes ses manifestations telles que salaire, monnaie, prix, etc. qui sont typiques d’un pays capitaliste. Tout ce que trouve à dire Staline dans son bouquin, c’est que l’existence de la valeur d’échange dans l’économie soviétique est due 1°) à l’existence de formes de propriété non encore nationalisées (mais pourquoi donc?), et 2°) à l’environnement capitaliste de l’URSS d’où la valeur serait importée par les échanges commerciaux. Il montre par là qu’il n’a strictement rien compris à ce qu’est la propriété privée dans son contenu (la division sociale du travail spécifique du capitalisme, toujours fort développée en URSS), donc à la source principale de la valeur d’échange comme déterminant des rapports économiques en URSS (malgré le Plan), et bien sûr en conséquence, rien compris au communisme dont il n’a été qu’un fossoyeur.

      • Je comprends assez bien quelle est votre approche générale de la question, mais vous ne répondez pas à cette partie essentielle:

        « Avec le moteur de recherche je ne trouve pas d’étude critique de votre part sur cet ouvrage. Pouvez vous m’en indiquer une? »

        Car je ne comprends pas, par contre, que vous soyez satisfaits d’expédier la question en quelques lignes, nettement insuffisantes, comme:

         » l’existence de la valeur d’échange dans l’économie soviétique est due 1°) à l’existence de formes de propriété non encore nationalisées (mais pourquoi donc?) »

        De quoi parlez vous en fait? La seule autre forme d’organisation, longuement débattue dans cet ouvrage, est celle des kolkhozes. Or il y est précisément démontré en quoi elle s’intègre dans le socialisme.

        Sur ce point, comme sur les autres cités par vous, je reste dans l’attente d’une argumentation étayée.

        De même, vous opposez ce livre à la Constitution de 1936. Si contradiction il y a,il n’y aurait donc rien de négatif, au contraire, à ce qu’elle reflète le bilan de l’expérience. Vous en parlez en quelque sorte comme le résultat d’une étude comparative et/ou analytique de votre part. Pouvez vous m’indiquer le lien où la trouver?

        D’avance, merci.

        Luniterre

  4. Bonjour,

    Je vous propose d’ajouter dans les liens celui de notre association :

    L’Association des Amis du Manifeste BP 60005 / 17101 Saintes cedex dont le blog est http://rcpc.over-blog.com et notre adresse mail :
    communiste17@free.fr
    Merci

    PL

  5. Bonjour,
    Je viens de découvrir avec grand intérêt votre site, à la suite de la lecture de l’ « abrégé du capital de Karl Marx » de Carlo Cafiero, en recherchant une analyse contemporaine de la notion de « plus-value ».
    J’ai lu avec grand profit vos articles.
    Or, il se trouve que dans le cadre d’une opération culturelle, j’ai fait avec le réalisateur Stéphane Gatti, une série d’entretiens filmés avec des employé-e-s de l’usine de casseroles SITRAM à Saint Benoît du Sault.
    Ce travail (qui ne fut en rien ce que sa soi-disant racine tripalium pourrait laisser entendre) a donné lieu à une exposition dans le village même qui fut un grand succès auprès de la population.
    Ces entretiens sont visibles sur le site « marmites-et-casseroles.fr »
    Cette usine me semble être un condensé de la plus grande pureté de ce que fut le capitalisme des trente glorieuses.
    Main d’oeuvre sans qualification féminine issue du monde agricole,techniciens et quelques techniciennes formé-e-s dans les lycées ou collèges techniques, Taylorisme pur jus, groupe dirigeant propriétaire de 7 personnes soudées autour d’un PDG charismatique.
    Création à Saint Benoît en 1963 avec l’embauche d’une trentaine de personnes, point d’orgue dans les années 1990 avec environ 500 personnes et multitudes d’intérimaires, ouverture vers 2000 d’une unité en Chine, puis lent déclin jusqu’à la revente de cette société familiale au groupe Cargo qui annonce aujourd’hui 23 licenciements sur les 70 emplois restants.
    A travers ce document, nous avons voulu nous aussi « démystifier » le langage idolâtre qui accompagnait cette usine comprise comme mère nourricière de toute une région.
    Cependant, nous avons fait ce travail en « passeur de paroles », il me semble qu’il y a matière à aller au-delà.
    Votre avis m’intéresse.
    Bien cordialement.

    Jean Marc Luneau

  6. Bonjour,
    en réponse a Michel sur son article Mali,Amstrong,capitalisme pourrissant
    Bien vu, bien senti !!!

  7. Bonjour j’aimerai savoir quel est la ligne politique de ce site , J’y vois a la fois des Trotskystes ainsi que des Chauvin comme Annie la croix ritz ?
    Que doit ont en penser?
    Merci

    • Bonjour,

      Ce blog n’a pas de ligne politique particulière, il veut simplement attirer l’attention sur des personnes dont les analyses permettent de mieux comprendre la société dans laquelle nous vivons et son histoire. Et cela malgré les limites que peuvent présenter ces personnes. Dans le cas que vous citez, il est certain qu’Annie Lacroix-Riz fait preuve de plus de perspicacité pour analyser le patronat et l’Etat français que la bureaucratie stalinienne de l’ancienne Union soviétique, il n’en reste pas moins que ses analyses sont très argumentées et utiles pour saisir les relations étroites qu’entretiennent les mondes industriel, financier et politique depuis une centaine d’années en France et en Europe. Il faut se méfier des catégories et des étiquettes (droite, gauche, anarchiste, trotskiste, nationaliste, etc.) sur lesquelles prospère l’aliénation propre au système capitalisme.

      • On ne peut que s’interroger sur le sérieux de l’argumentation de Lacroix-Riz quand on la voit s’échiner à défendre l’authenticité de la synarchie et du complot afférent…
        Par contre pour faire valser les étiquettes on peut lui faire confiance, ce week-end encore elle était invitée à l’université d’automne de l’UPR d’Asselineau (ex conseiller de Pasqua, ex ami de Soral) pour débattre avec Jean Bricmont (celui-là je ne le présente même pas)…

        • Je trouve très curieux ce genre d’amalgame. Annie Lacroix-Riz a aussi donné des conférences pour toutes sortes d’assemblées (Libre pensée, Jeunesse communiste, Cheminade, CGT, Front de gauche…)
          Ce qui compte c’est ce quelle y dit.
          Pour ce qui est de la Synarchie, il faut être ou aveugle ou mal intentionné pour nier sa réalité historique.

  8. Dimanche 20 janvier 2013
    A propos du Mali , d’ Armstrong et du capitalisme pourrissant

    Après trois siècles de domination sans partage , le capitalisme occidental a atteint en ce début de XXI ème siècle , les seuils limites de son développement industriel ; mais aveugle sur l’ état humain et naturel de la planète , il continue sur sa lancée , aveuglé lui-même par les reflets de sa puissance spectaculaire à puiser dans les réserves des dernières ressources disponibles . Déjà pressent-on que ce siècle n’ aura rien à envier aux deux siècles précédents ; au XIX ème siècle , les armées occidentales déferlaient sur leur pré-carré colonial respectif pour piller sans scrupules leurs matières premières et ruiner leurs cultures ; elle n’ étaient que les dignes successeurs des armées napoléoniennes qui mirent à feu et à sang l’ Europe entière pendant une génération au nom de la Raison et du Progrès des Lumières . Le XX ème siècle approfondit les ornières meurtrières de la boue et du sang en déchaînant dès 1914 la barbarie la plus sombre dans l’ histoire de l’ humanité . Pourtant , par-delà les ressemblances formelles ( massacres de masse , terreur , violences irrationnelles diverses , pollutions industrielles , risques nucléaires ) , c’ est un capitalisme profondément modifié en profondeur dans ses structures , bien différent du capitalisme originel , qui agonise actuellement . Ainsi , le négoce international du capitalisme commercial des XVI ème et XVII ème siècles associé aux importantes transformations techniques de l’ agriculture , permirent une accumulation de valeurs qui allait favoriser une industrialisation rapide en Angleterre puis conquérante sur le reste de l’ Occident ( Europe , Etats-Unis , Japon ) . La construction , le fonctionnement et l’ organisation de cette méga-machine industrielle développa une faim insatiable en ressources énergétiques traditionnelles et nouvelles ( charbon , pétrole , uranium etc … ) que l’ Occident pilla sans vergogne dans ses colonies , même quand ces dernières accédèrent à une indépendance politique purement factice . Au siècle dernier , le capitalisme sembla avoir trouvé un semblant de stabilité voire de développement après la II ème guerre mondiale au prix d’ une militarisation croissante , d’ une implication de l’ Etat dans tous les secteurs de la société en développant la croissance de grands groupes industriels nationaux ainsi que la consommation de masse par des facilités de crédit .

    Les populations laborieuses d’ Occident , celles qui devraient pourtant montrer par de violentes luttes massives la possibilité d’ autres voies d’ organisation sociale , restent , pour une grande majorité d’ entre elles , fascinées , droguées , ivres de ce confort de pacotille dont les vitrines rutilantes regorgent de subterfuges commerciaux pour assouvir leurs désirs quotidiens . Pauvreté spirituelle d’ une civilisation qui ne sait plus s’ appuyer que sur des esclaves du sport moderne pour lubrifier la machine spectaculaire du capital ! ; ces rats de laboratoires , goinfrés de drogues de synthèse multiples , n’ incarnent même plus un organisme plein de santé et de vigueur mais tout son contraire à l’ instar du capital qui les entretient . Ces publicités vivantes ( Les Armstrong , Usain Bolt et tutti quanti ) censées incarner le cyberhumain mondialisé ont aussi une utilité bien matérielle puisqu’ ils servent de mesure idéale dans nos activités quotidiennes en particulier dans la spère du travail ; par le biais du sponsoring , les entreprises utilisent leurs qualités dans les réorganisations successives du travail : la vitesse associé à la productivité et au rendement idéal ; l’ endurance jusqu’ à épuisement de nos réserves physiques et mentales ; les activités multiples reflets de la flexibilité généralisé et de la polyvalence souhaités par le capital ) . N’ entrevoyant pas encore l’ espoir de combler d’ une façon plus rationnelle que par la concurrence et la compétition généralisées , l’ accumulation d’ argent et de richesses matérielles et culturelles  » prêt à jeter  » , nos laborieux salariés occidentaux restent piégés dans l’ individualisation de leurs désirs ; pour accéder à ce bonheur  » à la petite semaine  » , ne sont-ils pas disposés à se sacrifier au travail en se droguant au prix de leur santé pour atteindre les objectifs remis en question le mois prochain avec des normes plus draconiennes , ou bien à se vendre pour une bouchée de pain comme aux pires moments de l’ accumulation primitive du capital ?

    Avec à peine 1/3 de la population mondiale active encore rentable qui trime pour une accumulation de valeurs tout juste suffisante pour le fonctionnement du capitalisme ( une majorité de cette population survit avec 1dollar journalier ) , les relents nauséabonds de cette économie pourrissante se développent dans tous les pores du corps social ( corruptions politiques ; exclusions massives d’ emplois décents par une succession de plans sociaux et de licenciements collectifs ; pollutions généralisées ; risques sanitaires et épidémiques ; guerres de type néo-coloniales comme actuellement sur toute l’ Afrique centrale et de l’ ouest ) ; la fin du monde dont se sont tant gaussé les médias à la fin de l’ année dernière était un cache-sexe bien pratique pour éviter de parler de la fin du monde capitaliste qui agonise non pas encore sous les coups de boutoirs de populations révoltées et prêtes à en découdre , mais plutôt des soubressauts de ses contradictions internes . Et certes , il va certainement falloir encore du temps avant de se rendre pleinement compte que les revendications classiques du mouvement ouvrier intégré ont fait long feu : que ce soit les batailles pour l’ emploi , pour des salaires décents ou des conditions de travail convenables , ce capitalisme en crise terminale n’ a plus les moyens de les payer et de nous faire ainsi rêver à vil prix . Les nouvelles technologies de communication numérique , véritable III ème révolution industrielle , développées et généralisées en plein coeur de la crise chronique de suraccumulation de valeur dans les années 80/90 , ne font plus illusion : elles laissent au rebus davantage de chômeurs que le capital continue bon gré mal gré d’ entretenir à seule fin d’ éviter les explosions sociales , les plus-values dégagés dans certains secteurs occidentaux encore rentables ou dans les pays émergents ( Brésil , Chine , Indonésie , Mexique ) permettant pour un temps le versement de ces salaires sociaux aux couches parasitaires et exclus de la production .

    Les catastrophes s’ accumulent à nos portes et nous ne pourrons encore longtemps nous tenir cloîtrés devant nos écrans d’ ordinateur et télévisuels , hypnotisés par le spectacle de cette civilisation croupissante ! L’ aiguillon de la nécessité , les contraintes de plus en plus dures de la vie réelle nous contraindront à peupler nos rues de manifestations massives , déterminées , conscientes des sacrifices et des objectifs à mener ; à retrouver le goût passionné de la parole émancipée , des conversations collectives riches , profondes et débridées . Nos mains enfin , prolongeant nos libres réflexions , ne serviront plus à maquiller cette vieille pute opulente de capital mais à se saisir de ses oripeaux et les brûler au pied de l’ autel de l’ Etat qui rejoindra ainsi les poubelles de l’ Histoire .

    Philippe MICHEL

  9. dugesclin

    L’historienne Annie LACROIX-RIZ me paraît digne de figurer ici
    http://www.historiographie.info/

  10. Je vous propose d’ajouter sur votre liste de sites recommandés

    celui-ci : http://www.robertbibeau.ca/palestine.html appelé SAMIDOUN

    Celui-ci http://www.orgcomfr.com/index.html

    et celui-ci : http://www.communisme-bolchevisme.net/telecharger_musiques_mp3_livres_communistes.htm

    merci
    Robert Bibeau

  11. bobforrester

    bonjour

    Je ne vois aucun ouvrage de Lénine référencé , c est naturellement délibéré . Est ce à dire que cet auteur est blackouté aussi ici ?

    • Bonjour,

      Merci pour vos commentaires. Non les textes de Lénine ne sont évidemment pas censurés sur ce site, leur mise en ligne est prévue avec ceux d’autres révolutionnaires.

      • Vous êtes sûr que Lénine était un révolutionnaire ? Il était pas plutôt un chef d’Etat ? A moins de croire qu’un chef d’Etat peut aussi être révolutionnaire… On a vu où mène une telle croyance.

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