QUOI QU’IL EN COÛTE

Parution le 27 août 2021 aux Editions Critiques du dernier livre de Tom Thomas « Quoi qu’il en coûte », 176 pages, 12 euros, disponible à la librairie du Point du Jour à Paris et dans toutes les bonnes librairies à travers la France.

« Quoi qu’il en coûte » était le mot d’ordre de Mario Draghi, directeur de la Banque centrale européenne, en 2012. Le message adressé au monde de la finance était limpide : vous aurez tout l’argent que vous voulez gratuitement, investissez sans crainte ! Résultat : une croissance nulle, un capital financier revigoré et une nouvelle bulle à l’horizon.

Loin d’être une perversion d’un capitalisme prétendument « bon », la finance est le résultat d’un mode de production devenu sénile car enfoncé dans une crise sans fin.

En s’appuyant sur les analyses de Marx, cet essai explique le rôle de la finance et comment elle en est arrivée à dominer toute notre économie contemporaine. Loin d’être une perversion, l’hyperfinanciarisation actuelle est le pur produit d’un capitalisme sénile, piégé dans une crise sans fin nous conduisant à des catastrophes politiques, écologiques et sociales.

 

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6 Commentaires

  1. Bonjour
    Suite…la guerre est a nos portes, une confrontation avec la Russie. Cela est grave……Que faisons nous !,quelle position ?, quelle analyse ?
    Vis a vis : de choisir un camp ?
    Du pacifisme ?
    Quelle analyse des forces en présence?
    Peut t’on parler d’impérialisme, le quelle ?: Russe, USA, Europe
    Parle t’on d’impérialisme d’ailleurs ?
    La question du fascisme ? ….et dans qu’elle camp ?
    Autant de questions, et d’analyses qui serait bienvenue, aussi bien dans ce blog que de tom Thomas.

  2. Bonjour
    Moi je suis pour un appuie critique a LFI/nupes ,mettons les au pouvoir, qu’ils montrent leur limites, avec un mouvement à la base qui pousse fort…et on obtiendra quelques miettes. . cela pour le plan A , autrement plan B …abstention.
    pour l’un, des commentaires, je trouve un peu tordu de mettre Le Pen au pouvoir ?….rappelons que dire que les ouvriers votent FN ou RN, est faux, la grande majorité des travailleurs s’abstiennent. On plaque mécaniquement l’anciens vote ouvriers des banlieues ouvrières des années 60/70 , et on dit vous voyez les banlieue rouge ! ,…. vote FN . Non, dorénavant ces banlieues sont a majorité immigrés (vertes / musulmans)….et votent , si elle vote,…. LFI. il y a un changement sociologique , géographique, totale. les Ouvriers , et les employés sont plus loin dans les périphérie….
    La meilleurs pédagogie, il me semble , c’est que les travailleurs fassent l’expérience LFI/nupes, et constatent les limites, non seulement de cette gauche radicale, mais aussi du vote tout court !. rappelons nous 81 ou 36 , sans un mouvement populaire qui pousse très fort, la classe dominante , continue a gérer dans le sens de ses intérêts…

    • « LFI/nupes » un appui très critique et sans illusions alors ! car ce sont essentiellement des burgeois, donc ils ont des centres d’intérêts de bourgeois, des idées de bourgeois, et ils se laisseront corrompre dans leurs interêts de bourgeois. On va avoir le même phénomène et le même résultat qu’avec le PS !

  3. Bonjour Tom Thomas,

    J’espère que vous allez bien.

    J’aimerais svp connaitre votre opinion à propos du vote du 2ème tour des élections de 2022. L’immense majorité de la gauche et même la gauche (prétendument) communiste appellent à voter contre Lepen. De mon point de vue, que ce soit Macron ou Lepen, cela ne changera pas grand chose pour les prolétaires. En revanche, le vote qui permettrait les meilleures perspectives pour l’essor du communisme me semble être le vote Lepen. Lorsque les prolétaires se rendront compte que Lepen une fois élue ne vaut pas mieux pour eux que Macron, une partie des ouvriers et salariés devrait se rabattre sur la gauche incarnée par LFI ou prendre conscience que la voie électorale est sans issue. Si Macron était élu, la partie du prolétariat votant Lepen resterait probablement dans l’idée qu’il faut encore courber l’échine un peu plus longtemps avant de faire sauter le système (par l’élection de Lepen)… C’est probablement l’idée qui domine chez les partisans de Mélenchon après le bon score de celui-ci. Est-ce que je sous-estime le danger que représente la droite nationaliste de Lepen, forme surannée du fascisme par rapport à la droite cosmopolite incarnée par Macron qui tend vers une nouvelle forme de fascisme ?

    • Bonjour,

      Nous pensons qu’aucun mouvement politique accédant au pouvoir par la voie des urnes ne sera susceptible d’initier quoi que soit pour sortir des rapports d’appropriation privés, ceci d’autant plus que d’hypothétiques changements, s’ils restaient locaux, se confronteraient rapidement au contexte international. En dehors de mouvements révolutionnaires qui se heurteraient frontalement à l’Etat, le seul comportement qui nous paraît cohérent dans le cadre des élections est donc l’abstention.

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